Il y a des gens qui peuvent être ailleurs quand ils veulent ...

Il y a des gens qui peuvent être ailleurs quand ils veulent ...

Mais...( Il n'y avait de fleur...)

Mais...

(Il n'y avait de fleur...)

Texte Dédié à C...

Il n'y avait de fleur, pas le moindre parfum,
Ni la moindre chanson en ma vie désuète !
Et, de ma poésie, les mots trouvaient leur fin
Par tous les horizons et par tous les confins ;
Je n'étais plus un lieu, ni l'ombre d'un poète !

Mais à Tes Mots brodés comme fine dentelle
Je découvrais soudain qu'il était quelque part
Une main dont la vie chantait à tire d'aile
Et mon cœur s'en éprit tant ils étaient.... à part !

Je m'étais enfermé dans le plus grand silence
Où les choses ne sont que de lointains détours
Ainsi même mes pas, par tout ce qui s'élance,
Oubliaient d'exister comme au chant de l'errance
On perçoit, de la vie, qu'il n'y a plus d'amour !

Mais à te lire encor, mais à te découvrir ,
Mais – petit à petit – en ouvrant ma fenêtre
Je retrouvais la vie et la clef pour l'ouvrir
En Tes Mots ciselés dont je te sentais naître !

J'avais le corps blessé plus que nul ne saura,
Les mains serrés, le cœur au parloir des soupirs !
Je n'inventais plus rien, je n'avais plus d'aura,
Je fuyais, pour bien peu, toutes les agoras
Dont je ne sentais rien que ce qui est le pire !

Mais Tu vins me parler en de bien jolies choses !
Simplement, simplement comme simple le jour
Qui se lève au matin de ton parfum de rose
Et je sentis – tout-bas – que s'en venait l'amour !

Mon âme était en proie, par tant de vie pour rien,
Que j'errai – çà et là – dans l'ombrage du temps,
Je ne reconnaissais ni le mal, ni le bien ;
Lorsque l'homme, à genoux, n'était plus qu'un vaurien
N'éprouvant, ici-bas, que la mort des instants !

Mais je sentis ta main à la mienne posée,
Mais je vis, dans tes yeux, la douleur et l'extrême
En ces secrets de Nous qui viennent m'apaiser
Et dont je cris – tout bas – sens-tu combien je t'aime !

Il n'y avait de fleur au fond de mes yeux noirs,
Plus la moindre lumière d'un soleil irradié ;
J'avais perdu le goût et j'étais sans espoir
De connaître le banc où l'on pourrait s'asseoir
Comme à Tes Mots, les miens à tout jamais dédiés !

Mais, de toutes mes vies, par-dessus tous les temps
Comme un baiser sans lieu, même la pluie des jours
C'est par Toi que je vis et c'est Toi que j'attends
Aux secrets de mon rêve où rêve notre amour !

Alain Girard

Le 13 juin 2015

 

"Tous droits réservés ". Texte protégé par Copyright. 



17/06/2016
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