Poèmes dédiés
La Sainte- Chantal
Une délicate attention de mon ami Jean-Florentin pour la Sainte- Chantal, un poème et une carte personnalisée que j'aimerais vous faire partager.
A la Sainte Chantal
L’atmosphère prend un air santal
Se sentant frénétiquement sentimental
Il exécute pour elle un bien doux récital
Qui fait monter une mélodie d’instrumental
Son seul vœu : de son cœur la mettre sur le piédestal
Jean-Florentin Agbona
Le 12 décembre 2017
Les yeux dans les yeux
Texte dédié à C......
Par les mornes saisons qui ont tué mon ombre,
Par l'aube de la vie qui me connaît si sombre
A l'endroit, de mon jour, où je regarde
Dieu Il est, en mes secrets, et
Tes yeux à mes yeux !
L'infini de rêver, c'est connaître ta main,
L'infini de l'amour c'est inventer demain
L'infini de ton corps à mon corps c'est l'extrême
Où l'infini, de Toi, dirait : « Vois-tu, je t'aime ! »
Par toutes les beautés que les beautés prédisent,
Il faut bien que, ce soir, à jamais, je te dise :
Et les yeux dans les yeux, infini mon poème,
Au morne de ma vie, sais-tu combien : Je T'aime ?
Et les yeux dans les yeux nul ne saura jamais,
Si je mourrai demain, Oh combien je t'aimais !
Nul ne saura d’ailleurs combien, pour tes yeux noirs,
Je serai toujours là, en ton propre miroir !
Alain
Le 3/ 06/ 2015
Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
Mais...( Il n'y avait de fleur...)
Mais...
(Il n'y avait de fleur...)
Texte Dédié à C...
Il n'y avait de fleur, pas le moindre parfum,
Ni la moindre chanson en ma vie désuète !
Et, de ma poésie, les mots trouvaient leur fin
Par tous les horizons et par tous les confins ;
Je n'étais plus un lieu, ni l'ombre d'un poète !
Mais à Tes Mots brodés comme fine dentelle
Je découvrais soudain qu'il était quelque part
Une main dont la vie chantait à tire d'aile
Et mon cœur s'en éprit tant ils étaient.... à part !
Je m'étais enfermé dans le plus grand silence
Où les choses ne sont que de lointains détours
Ainsi même mes pas, par tout ce qui s'élance,
Oubliaient d'exister comme au chant de l'errance
On perçoit, de la vie, qu'il n'y a plus d'amour !
Mais à te lire encor, mais à te découvrir ,
Mais – petit à petit – en ouvrant ma fenêtre
Je retrouvais la vie et la clef pour l'ouvrir
En Tes Mots ciselés dont je te sentais naître !
J'avais le corps blessé plus que nul ne saura,
Les mains serrés, le cœur au parloir des soupirs !
Je n'inventais plus rien, je n'avais plus d'aura,
Je fuyais, pour bien peu, toutes les agoras
Dont je ne sentais rien que ce qui est le pire !
Mais Tu vins me parler en de bien jolies choses !
Simplement, simplement comme simple le jour
Qui se lève au matin de ton parfum de rose
Et je sentis – tout-bas – que s'en venait l'amour !
Mon âme était en proie, par tant de vie pour rien,
Que j'errai – çà et là – dans l'ombrage du temps,
Je ne reconnaissais ni le mal, ni le bien ;
Lorsque l'homme, à genoux, n'était plus qu'un vaurien
N'éprouvant, ici-bas, que la mort des instants !
Mais je sentis ta main à la mienne posée,
Mais je vis, dans tes yeux, la douleur et l'extrême
En ces secrets de Nous qui viennent m'apaiser
Et dont je cris – tout bas – sens-tu combien je t'aime !
Il n'y avait de fleur au fond de mes yeux noirs,
Plus la moindre lumière d'un soleil irradié ;
J'avais perdu le goût et j'étais sans espoir
De connaître le banc où l'on pourrait s'asseoir
Comme à Tes Mots, les miens à tout jamais dédiés !
Mais, de toutes mes vies, par-dessus tous les temps
Comme un baiser sans lieu, même la pluie des jours
C'est par Toi que je vis et c'est Toi que j'attends
Aux secrets de mon rêve où rêve notre amour !
Alain Girard
Le 13 juin 2015
"Tous droits réservés ". Texte protégé par Copyright.
La femme que tu es
Texte dédié à C...
J'écrirai sur les cieux même mes yeux éteints,
Même s'il est la mort en mon corps présumé
Combien je veux t'entendre et puis combien t'aimer
Lorsque à tout horizon la beauté s'improvise
A ce rythme du temps dont chacun s'indivise
Et que taisent les nuits comme on tue les matins !
Je ne suis plus sans lieu depuis que tu m'épelles !
La chanson des ruisseaux voguent de nouveaux jours
Et je sens, près de Toi, que s'en revient l'amour
Comme un baiser volé lors d'un soir inconnu
Près d'un petit ruisseau que galvaude les nues
Où tes lèvres m'appellent !
Je pose sur ton corps la douceur de mon âme
En ses petits secrets qui sont notre présent
Comme je ne connais le passage des ans
Telle ta volupté que je devine encore
Et qui réveille en moi de bien tendres décors
Où s'invente La Femme !
La Femme que tu es dans mes rêves étranges,
La Femme qui me dit : « Je m'inquiète pour toi ! »
La Femme qui – bientôt – dormira sous mon toit
« Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront * »
Un jour – entre Nous-Deux – que nous reconnaîtrons,
La Femme que tu es comme sont bien des anges !
Alain Girard
Le 30 06 2015
Copyright. Tous Droits. Réservés.
* Louis Aragon
Le vent porte les mots
Le vent porte les mots.
Texte dédié à C...
Je fus, un jour, touché par Tes Mots, Tes Poèmes
Découvrant l'écriture, au gré de ton miroir,
Ciselée, parfumée d'une tendre écritoire
Où je songeais – tout-bas – voilà tout ce que j'aime !
Des mots qui parlaient forts tout en délicatesse
Entre rêve et amour, entre pleurs et beauté !
J'ignorais le pourquoi et la sensualité
Qui perlait – çà et là – entre quête et promesse !
Le vent porte les mots et les pose où il veut ;
Ce jour là c'est vers moi qu'il déposa ton âme
Et je me demandais : « mais qu'elle est cette Femme ? »
Et comment, simplement lui faire cet aveux :
« J'aime la Poésie et la Vôtre me touche,
C'est le goût tendrement, c'est l'esprit, son chemin
Qui dessinent vos Mots comme on tend une main,
Comme aux lèvres d'un soir, on vient poser sa bouche ! »
Aujourd'hui que le vent m'apporte plus encore,
Aujourd'hui que je sais ton nom et ton visage
Je remercie la vie, qu'arrivé à mon âge,
Je m'endorme le soir en rêvant à ton corps !
Le 1 juillet 2015
Alain Girard
"Tous droits réservés". Texte protégé par Copyright