La femme que tu es
Texte dédié à C...
J'écrirai sur les cieux même mes yeux éteints,
Même s'il est la mort en mon corps présumé
Combien je veux t'entendre et puis combien t'aimer
Lorsque à tout horizon la beauté s'improvise
A ce rythme du temps dont chacun s'indivise
Et que taisent les nuits comme on tue les matins !
Je ne suis plus sans lieu depuis que tu m'épelles !
La chanson des ruisseaux voguent de nouveaux jours
Et je sens, près de Toi, que s'en revient l'amour
Comme un baiser volé lors d'un soir inconnu
Près d'un petit ruisseau que galvaude les nues
Où tes lèvres m'appellent !
Je pose sur ton corps la douceur de mon âme
En ses petits secrets qui sont notre présent
Comme je ne connais le passage des ans
Telle ta volupté que je devine encore
Et qui réveille en moi de bien tendres décors
Où s'invente La Femme !
La Femme que tu es dans mes rêves étranges,
La Femme qui me dit : « Je m'inquiète pour toi ! »
La Femme qui – bientôt – dormira sous mon toit
« Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront * »
Un jour – entre Nous-Deux – que nous reconnaîtrons,
La Femme que tu es comme sont bien des anges !
Alain Girard
Le 30 06 2015
Copyright. Tous Droits. Réservés.
* Louis Aragon
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