Les amants poétiques
Et à l'heure où s’est tue la lumière
A l'heure où ne bruit que le silence
Mes mains comme une brise légère
Ont caressé fébrilement ta présence
Nos peaux et haleines se sont mêlées
Tel l’oiseau se confondant aux branches
Je viendrai enfouir mes plus noires idées
En toi, ô reine altière de mes nuits blanches
Sur ta peau je veux voyager
Dans l'antre de ton âme me loger
Laisse couler ton nectar en mon sein
Emporte moi dans la houle de tes reins
Amant princier virtuose de l'art d'aimer
Suspendue à ta bouche aux mots enflammés
Et à tes mains ponctuées de soyeuses caresses
C'est dans ta coupe que je bois la divine ivresse
Torturés de passion à l'heure où gémit la lumière
Nos corps fourbus de plaisir s'embrasent en folie
Pour graver en filigrane d'or la plus belle des poésies
Et mêler divinement à jamais de nos vers la poussière
Chantal Ponzo Ferréol-Jean-philippe Ouguin
Le 29/10/ 2017
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