Si...
Si...
Assise sur un banc
Dans un petit jardin fleuri
Les yeux mouillés de larmes
Je me serai blottie tout contre toi
J'aurai posé mon souffle sur ta peau
Et sans un mot
J'aurais pris ta main
Dans un petit jardin sur le banc d'un sourire
Ton souffle sur ma peau comme un léger soupire
Aurait séché les larmes comme en un seul mot
Rejeté loin bien loin l'ombrage de nos maux
Dans ce moment de douceur
Mes lèvres sur ton cœur
Tes lèvres sur mon sein
j'aurai chassé tes peurs
Et dans le jour bleuté sous le soleil des vies
Nos pas au même amour de nos même envies
Je me serai blotti plus loin qu' il faut revivre
A ton corps éprouvé qui me dicte mon livre
Sur le banc de l'espoir
Accrochés comme un lierre
Il ne serait plus bel instant
Que le langage de nos corps retrouvés
Au moment où la vie, en un rêve sans lieu
Inventerait-pour nous – la douceur d'un chemin
Que l'on prend sans un mot, tout en fermant les yeux
Et loin, vers l'horizon nos deux cœurs dans nos mains !
Chantal Ferréol- Alain Girard
Mai 2015
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