Et lorsque de tes mots je sens le sang qui coule.
Texte dédié à C...
Et puis d'Aix en Provence à mon coin de la terre
Où je ne suis qu'un rien, l'ombrage d'un mystère
A peine te le dire, à peine le savoir
Je suis auprès de Toi, cet Ami, ton miroir !
Obstruée la chanson comme on dévêt des plaies
Sur le cœur de ton cœur le beau comme le laid
Comme si, par instant, je ne puis retenir
Ce qui – parmi la vie – serait un avenir !
Comme si, d'éprouver un soleil improbable,
Juste au bord de mes mots déposés sur ma table,
Il était, en ma vie, le possible destin
De t'habiller d'amour... Je le ferai matin !
Mais comme tu le sais je ne suis que moi-même
Éprouvé des sanglots qu'évoquaient des « je t'aime »
Et lorsque, regardant, ma gueule qui pâlit
Je m'en vais, chaque soir, tout seul, au même lit !
Et lorsque de Tes Mots je sens le sang qui coule
Il est aussi le mien et ce qui en découle
Avec, en retenue, mon ombre singulière
Comme accroché aux murs, toutes les fleurs, d'un lier !
Alain Girard
Le 27 05 2015
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